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Germain Besnier

Manipulateur en électro-radiologie médicale

C’est en 2004, quelques mois après l’obtention de son diplôme de Manipulateur en Électro- Radiologie Médicale (Merm), que Germain Besnier rejoint le CHU d’Angers. Après neuf années passées en imagerie interventionnelle vasculaire, il intègre en 2014 l’une des équipes chargées des IRM. Passionné par ce métier en constante évolution, il participe activement à la mise en place de nouveaux protocoles de coopération entre manipulateur et médecin.

Pour Germain Besnier, le rapport au patient est essentiel. 

 

Accueillir le patient, l’installer et le préparer pour l’examen, vérifier les éventuelles contre-indications médicales, effectuer l’examen d’imagerie, traiter les images obtenues : voici les missions du Merm, qui assure le lien entre le patient et le radiologue.

« Le rapport au patient est essentiel »

« Le rapport au patient est essentiel, notamment pour l’aider à rester détendu face à des examens qui génèrent souvent des appréhensions (inquiétude sur le résultat, claustrophobie, douleur, niveau de bruit dans l’IRM…). C’est pourquoi de nombreux Merm sont formés à l’hypnose conversationnelle, qui donne d’excellents résultats. »

Un métier très pointu

Contrairement à ce que laisse penser l’appellation de « manipulateur radio », héritage de l’époque des clichés radiographiques, ce métier est devenu très pointu au fil des avancées technologiques (scanner, IRM, Doppler, imagerie nucléaire, radiothérapie, etc.).

Il revient au Merm de traiter les images sur ordinateur pour permettre au radiologue d’effectuer l’analyse médicale. Les logiciels sont de plus en plus performants, l’intelligence artificielle fait son arrivée…

« Tout progresse très vite, et nous devons nous former régulièrement. Cela ouvre aussi des possibilités intéressantes d’évolution ou de spécialisation. »

Des protocoles de coopération

Les missions elles-mêmes évoluent, avec la mise en place de protocoles de coopération permettant au Merm d’effectuer des tâches complémentaires ou de pratiquer des gestes médicaux sous la responsabilité du radiologue.

De nombreux Merm – dont Germain Besnier – ont ainsi suivi des formations complémentaires : pose de picline (cathéter veineux), échographie, compression vasculaire ou injection de médicaments antidouleur en radiologie interventionnelle…

Le CHU précurseur

Le CHU d’Angers est même précurseur, avec la préparation d’un protocole de coopération sur la cytoponction thyroïdienne (prélèvement effectué sous contrôle échographique) qui est en cours de validation ; Germain Besnier est déjà volontaire pour se former et, à terme, réaliser le geste.

Post-traitement et archivage

Enfin, les Merm prennent une part croissante aux aspects numériques de leur métier, avec des référents formés au post-traitement des images ou à la gestion de l’archivage, et qui transmettent ces compétences à leurs collègues volontaires et aux internes en radiologie.

« Notre métier n’a pas fini de s’enrichir ! »

 

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