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Estelle Soewa
Agent de service hospitalier en charge du bionettoyage
Mère au foyer pendant plusieurs années, Estelle Soewa a saisi l’opportunité de se former pour rejoindre le monde hospitalier. Accompagnée par le Centre de formation des professionnels de santé (CFPS) du CHU, elle a intégré l’an dernier la Prépa Rebond pour se former au bionettoyage. Un dispositif qui lui a permis de retrouver un emploi au sein du Pôle médico-social Saint-Nicolas.
Le choix des produits est rigoureux, les dosages précis, les gestes assurés, les procédures connues sur le bout des doigts. Estelle Soewa est agent de service hospitalier (ASH) en charge du bionettoyage au Pôle médico-social Saint-Nicolas . Il lui revient la désinfection poussée des espaces collectifs et des chambres des résidents.
Montée en compétences des demandeurs d’emploi
C’est en 2020, à la faveur d’une formation que cette jeune mère de famille, éloignée de l’emploi, remet un pied dans le monde du travail. Après plusieurs épreuves de sélection, elle intègre la Prépa Rebond . Ce dispositif du Conseil Départemental et du Conseil Régional permet la montée en compétences des demandeurs d’emploi en direction des métiers qui recrutent. Le secteur du bionettoyage en fait partie. Le CHU – partenaire du dispositif – forme et accueille les stagiaires, avec en ligne de mire au regard des besoins : leur recrutement.
À l’aube de la crise sanitaire
Accompagnée par l’association Tremplin Travail et le CFPS du CHU, Estelle entame sa formation de trois mois. Le stage suit rapidement. En mars 2020, à l’aube de la crise sanitaire, elle intègre la résidence du Clos. Si elle ne devait initialement y passer que 3 semaines, « la pandémie en décide autrement », elle est prolongée. Les besoins sont là. Le bionettoyage est primordial. Le niveau d’hygiène se doit d’être exemplaire face aux risques épidémiques que représente la Covid-19.
Le contact avec les résidents
Face à la contagion, les visites sont suspendues durant plusieurs mois à Saint-Nicolas. Les résidents sortent peu de leurs chambres. Estelle Soewa profite du nettoyage de leur chambre pour leur apporter la chaleur humaine nécessaire pour supporter cette période compliquée.
« Mon métier, c’est bien plus que du bionettoyage : c’est le contact avec les résidents que je côtoie quotidiennement », souligne la jeune femme, recrutée à l’issue de sa formation. Désormais à l’aise dans ce monde hospitalier qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques mois, la jeune agent de bionettoyage se projette déjà et voit plus loin en devenant, « peut être un jour, aide-soignante »
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