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Dr LAURENCE SPIESSER-ROBELET, PHARMACIENNE AU CHU, A REÇU LE PRIX DE L’ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS

Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et Dr Spiesser-Robelet, pharmacienne au CHU.

Financé par l’ARS, Partage GHT 49 renforce le lien ville-hôpital et apporte une solution concrète via la plateforme numérique sécurisée de conciliation (*) et de partage des  données, Hospiville , développée par la start-up rennaise maPUI.

De l’arrivée du patient à l’hôpital à son retour à domicile

A l’arrivée du patient au CHU et dans les centres hospitaliers du département, et avec son accord, une fiche individuelle est créée et transmise à sa pharmacie de référence.

L’officine répond au service hospitalier en joignant les ordonnances correspondant aux traitements suivis, auxquelles elle peut ajouter d’éventuels commentaires.

Durant le séjour du patient, l’équipe hospitalière effectue le travail de conciliation afin d’adapter si besoin le traitement.

Au moment de la sortie, le pharmacien reçoit un document qui recense le statut de chaque médicament (arrêté, poursuivi, modifié, nouveau traitement introduit), et les explications nécessaires, ainsi que le traitement prescrit à la sortie de l’hôpital.

Il peut ainsi anticiper au mieux le retour de son patient.

Plus de 4 000 patients concernés

Le bilan de ce dispositif a été présenté en septembre 2022 au CHU d’Angers. L’expérimentation a pris place dans 5 des 10 établissements de santé du GHT 49. 214 des 234 officines du Maine-et-Loire y participe.

Les retours des pharmaciens libéraux sont positifs. Une enquête a été menée au premier semestre 2022 auprès de 103 officines participantes :

  • Elles estiment que l’expérimentation renforce le lien ville-hôpital (94 %)
  • Facilite la sortie d’hospitalisation (84 %)
  • Améliore l’information au patient (94 %).

Au total, plus de 4 000 patients ont été inclus entre le 1er mars 2021 et fin 2022.

Les inclusions mensuelles tournent désormais autour de 400 par mois (417 en janvier 2023).

Pérenniser le dispositif

Les ambitions sont nombreuses avec le souhait de pérenniser ce dispositif pour « l’étendre à davantage de patients, à davantage de services hospitaliers, à d’autres établissements de santé, à d’autres départements, à de nouveaux partenariats », liste le Dr Spiesser.

Un souhait partagé par Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale du CHU d’Angers : « Il faut pouvoir passer à une généralisation et à une pérennisation. »

 

 

(*) La « conciliation médicamenteuse » désigne le suivi individualisé des traitements du patient, elle est établie par le pharmacien hospitalier.

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