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Havisaines : promouvoir une vie saine sur le lieu de travail

Dr Marie Brière, référente médicale du projet Havisaines et Céline Schnebelen.

Le programme Havisaines, dédié à la promotion de la santé auprès des personnels hospitaliers du CHU d’Angers, entre dans une seconde phase. Après l’enquête menée en 2022 pour définir les attentes prioritaires, une nouvelle série de sondages vient de s’achever, qui permettra d’affiner les plans d’action en préparation.

Le programme Havisaines vise à multiplier les opportunités, pour le personnel du CHU, d’adopter dans leur quotidien des petits gestes simples qui pourront devenir peu à peu des habitudes de vie saines. En proposant des choses concrètes et faciles à mettre en pratique pour manger plus équilibré ou pour bouger davantage dans la journée, par exemple via une partie de ping pong au détour d’un trajet à la cafeteria, ou un parcours dans le parc pour découvrir les arbres remarquables.

Écouter et construire ensemble

« Notre priorité, explique Céline Schnebelen, directrice de la prévention et de la santé publique, est de répondre à des besoins et des attentes réels. C’est pourquoi nous avons commencé par mener une enquête interne en 2022, autour de quatre déterminants de santé : l’alimentation, l’activité physique, le tabac et l’alcool. Elle a permis de d’identifier les projets considérés comme les plus utiles par les 1 434 agents qui se sont exprimés. Cette dimension collaborative est essentielle pour proposer aux personnes des activités qui leur conviennent. »

Après un travail d’analyse, les résultats ont été diffusés via la boîte mail HAVISAINES en novembre dernier. Depuis, des groupes de travail thématiques ont été créés. Comptant de 5 à 15 personnes, ces groupes pluriprofessionnels rassemblent des volontaires médecins, soignants et personnels des services transverses. Ensemble, ils identifient, priorisent et étudient la faisabilité des actions envisagées pour chaque thème, voire en proposent de nouvelles.

« Le sujet du tabac, précise Céline Schnebelen, ne fait pas l’objet d’un groupe de travail spécifique car il est relié à la démarche de labellisation « lieu de santé sans tabac » dans laquelle le CHU est engagé et qui a son propre comité de pilotage. »

Apporter les réponses les mieux adaptées

En mai dernier, trois nouveaux questionnaires ont été proposés aux agents, dont deux à des publics ciblés : les personnels travaillant de nuit sur le volet alimentation et les personnels administratifs, considérés comme les postes les plus sédentaires, sur le volet activité physique. Près de 1 700 personnes y ont participé.

Objectif : concevoir concrètement et avec précision les actions à mettre en place. Par exemple, quels seraient les horaires, les équipements et les services attendus sur une éventuelle salle de sport ?

« Le site du CHU offre à lui seul de nombreuses possibilités : le campus, les nombreux escaliers, le plan de mobilité interne… Les idées ne manquent pas, depuis l’aménagement d’aires de pique-nique à la cueillette en libre-service de fruits et légumes dans les potagers en permaculture, en passant par l’installation d’infrastructures et le développement de parcours incitant à l’activité physique… »

Un important travail est aussi consacré à la recherche des financements, notamment via le mécénat, ainsi qu’à l’élaboration de supports d’information interne et au pilotage du programme. L’exploitation de la seconde vague d’enquête débouchera sur la mise en œuvre des premières actions dès l’été 2023.

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