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Focus : le Centre de la Douleur Chronique du CHU d’Angers.

Un patient suivi au centre de la douleur chronique

Les Structures Douleur Chroniques (SDC) ne doivent pas être confondues avec les CLUD, instances dans les établissements de santé, en charge de la « politique douleur » au sens large.

Les SDC répondent à un cahier des charges, actualisé lors de la campagne de labélisation de 2022(1). Au CHU d’Angers il existe une unité « pédiatrique » et une unité « adulte ». Depuis 2017, nous fonctionnons en coordination avec la SDC de l’ICO Paul Papin (médecins bi-appartenant, hospitalisation de jour…) avec supervision de nos deux Directions.

 

En France, la douleur chronique concerne 30% de la population, et environ 400 000 personnes sont suivies en SDC.

 

Les SDC sont des structures de recours, lorsque la douleur chronique n’est pas améliorée par la prise en charge en soins primaires (médecins généralistes, autres spécialistes médicaux ou chirurgicaux, psychologues, kinésithérapeutes…). Ce sont des structures pluri disciplinaires, fonctionnant sur un modèle qui a fait ses preuves depuis les années 1960. La prise en charge est globale et repose sur une évaluation bio-psycho-sociale préalable. Ceci déroute les personnes venant à la SDC avec l’attente du diagnostic rare et de la guérison.

 

Toutes les douleurs chroniques ne relèvent pas des SDC, au CHU nous suivons 1500 adultes et enfants. Les demandes que nous n’acceptons pas font l’objet d’un retour au médecin avec des explications ou propositions alternatives.

 

Le défi reste celui du parcours d’une douleur chronique et du recours adapté à la  SDC. Si nos délais d’attente sont de l’ordre de 6 mois, nous avons mis en place un accès possible en urgence ou avec un délai raccourci. Des recommandations HAS (2) , décrivent ce qui pourrait être réalisé en soins primaires, en SDC, et l’articulation du parcours. Un groupe de travail CHU/médecine de ville devrait être activé en 2024 sur cette thématique.

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