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Parcours zéro phyto : intégrer les espaces naturels dans une démarche de santé globale

Johan Caillaud et le Dr Géraldine Meyer dans le jardin en permaculture.

Fort d’un parc arboré de 36 hectares, le CHU d’Angers mène une démarche poussée de gestion durable de son patrimoine naturel. De nouveaux parcours et plantations viennent souligner l’intérêt sanitaire et pédagogique de ces espaces.

« Nous n’utilisons plus aucun produit phytosanitaire depuis 2014. L’intégralité des déchets verts est compostée ou valorisée sur place. Et nous avons créé un jardin en permaculture, derrière la cafétéria, où poussent de nombreuses espèces d’ornement, fruitières et potagères », liste Johan Caillaud, responsable parcs et jardins au CHU.

Et cet environnement préservé bénéficie autant aux hospitaliers qu’aux patients. « Il est avéré que l’accès à des espaces végétalisés favorise le mieux-être et est plus propice à la guérison », indique le Dr Géraldine Meyer, médecin au Centre antipoison.

Des parcours thématiques en extérieur

C’est dans cet esprit qu’a été élaboré un parcours autour des arbres remarquables : les services de soins peuvent ainsi proposer à leurs patients des objectifs de promenade. Professionnels, usagers et patients peuvent marcher à l’envi au sein du campus hospitalier.

De plus, un circuit de valorisation des zones « zéro phyto » va voir le jour dans les prochaines semaines. Aménagé à travers le parc hospitalier, il s’accompagnera de panneaux d’information. Les visiteurs y trouveront des explications sur les problématiques rencontrées et les alternatives utilisées afin d’éliminer les produits phytosanitaires dans leur jardin ou intérieur. Des quizz et des QR Code renverront sur le site internet du CHU pour approfondir leurs connaissances.

« Ce projet transversal, qui implique différents métiers du CHU, s’intègre dans la vision globale de prévention de l’hôpital, conclut le Dr Géraldine Meyer. L’objectif est non seulement d’offrir un cadre sain, mais aussi de sensibiliser les gens sur ce qu’ils peuvent faire chez eux pour être en meilleure santé. Cela rejoint le concept One Health, qui établit un lien entre la santé de l’humain et celle de son environnement. »

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