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Le Centre de Lutte Anti Tuberculeuse rejoint le CHU

Vaccination d’un nourrisson contre la tuberculose (BCG) par l’équipe hospitalière du CLAT.

Depuis le 1er juin 2021, le Centre de Lutte antituberculeuse a quitté ses locaux du centre-ville d’Angers pour rejoindre le service des Maladies infectieuses et Tropicales du CHU. Le campus hospitalo-universitaire concentre ainsi ses expertises en matière de lutte contre les maladies infectieuses et offre un service plus efficient aux patients concernés.

En 2020, la loi de Sécurité sociale a placés les Centres de Lutte AntiTuberculeuse sous la responsabilité des Agences Régionales de Santé. L’ARS des Pays-de-la-Loire a souhaité transférer cette activité du Département au CHU, dans une logique de santé publique et d’intérêt pour le patient.

Le CLAT a donc rejoint le CHU le 1er juin dernier, après la transmission des dossiers et des archives et à la création de la nouvelle équipe. Il est désormais installé dans les locaux du service des Maladies infectieuses et tropicales, à proximité immédiate du Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des infections sexuellement transmissibles, du VIH et des hépatites (CeGIDD).

Missions réaffirmées, prévention renforcée

Ses missions restent identiques :

  • Enquêter autour des cas de tuberculose détectés,
  • Dépister la maladie, en particulier auprès des populations à risque,
  • Traiter et assurer le suivi de la maladie,
  • Vacciner par le BCG,
  • Former les professionnels, informer la population et participer à la veille épidémiologique.

Son déménagement au cœur du CHU aura plusieurs retombées positives pour les patients :

  • Une simplification du parcours de dépistage,
  • Un lien plus étroit avec les services du CHU impliqués dans la lutte contre la tuberculose : maladies infectieuses, pneumologie et pédiatrie,
  • La possibilité d’effectuer simultanément plusieurs dépistages (tuberculose et VIH par exemple).

Cette nouvelle organisation va donc dans le sens d’une amélioration de la prévention, en particulier chez les enfants et auprès des populations à risque.

Mutualiser les moyens pour mieux prendre en charge les populations à risque

Le lien avec le CeGIDD constitue notamment une avancée essentielle : ce Centre dispose déjà d’un réseau de partenaires auprès des populations à risques les plus concernées par la tuberculose (migrants et précaires), comme par exemple France Terre d’Asile, les Restos du Cœur, le SUMPPS…. Les deux structures vont pouvoir s’appuyer sur ce réseau existant pour gagner du temps, mutualiser les moyens et organiser des multi-dépistages.

Enfin, cette organisation permettra également de mieux adapter les orientations du CLAT aux nouvelles recommandations éditées en 2019 par le Haut Comité de la Santé Publique.

Il est à noter que le CLAT conserve ses prérogatives départementales : l’objectif est donc d’étendre l’offre du CLAT à d’autres territoires départementaux comme Cholet et Saumur, à l’horizon début 2022.

En bref...

Le CLAT en chiffres (données 2020)

  • 400 personnes vaccinées,
  • 1500 radios réalisées
  • 1500 patients suivis régulièrement
  • 20 ans : durée légale de conservation des dossiers patients

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